Je suis arrivé au Caire

Vue du Nil à partir du balcon de l'hôtel Shepheard
Me voilà avec sept heures de décalage avec la majorité de mes lecteurs! Je suis cependant heureux de constater que de plus en plus de lecteurs de ce blogue sont Européens ou Africains. Publici-Terre est vraiment international...

Première constatation, en survolant la banlieue nord du Caire, à l'approche de l'aéroport, c'est que toutes les grandes métropoles du monde se ressemblent, la nuit, à vol d'oiseau : des millions de petites lumières, fixes ou en mouvement, donnent vie à ces agglomérations, sans qu'on reconnaisse vraiment les monuments architecturaux qui font leur renommée.

Ce n'est donc qu'une fois atterri que je reprends mes repères, avec la forme des lampadaires qui bordent la voie de l'autobus qui nous mène de l'avion au terminal 2 de l'aéroport, puis le charmant monsieur qui m'accueille chaque fois avec une affichette de l'Université Senghor, avant les formalités d'usage (achat d'un visa et passage à la guérite d'un douanier), ce qui accélère le processus...

Puis chemin faisant vers l'hôtel, je me demande encore comment il se fait qu'il n'y ait pas plus d'accidents, à voir toutes ces voitures s'entrecouper, ces familles traverser non pas les rues, mais bien des segments d'autoroutes, en zigzaguant dans le trafic.

J'arrive rapidement à l'hôtel Shepheard, où je dors deux nuits, question de me remettre du voyage et du décalage, avant de me rendre à Alexandrie, mais aussi de prendre le pouls de la capitale de l'Égypte en passant par la Place Tahrir, qui semble encore très active... j'irai voir ça à la lumière du jour.

Installé au 8e étage de cet hôtel un peu ringard situé sur le bord du Nil, je prends mes premières images, avec tous ces petits bateaux illuminés, qui semblent être toujours en mal de touristes, enfin par rapport à ce que j'ai pu voir dans mes voyages antérieurs au printemps arabe. Et je vais dormir parce que mes yeux tombent de sommeil... pour tout vous dire, j'ai même fait une sieste d'une heure ou deux entre le début et la fin de ce texte, malgré la musique égypto-arabe que crachait un vieux système de son. Il est maintenant passé minuit ici, mais des klaxons de voitures et des sons de manifestations et de prières me parviennent encore.



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