Deuxième journée de formation - Que de travail !

Vue de mon bureau à l'Université Senghor
Aujourd’hui, mes chers étudiants ont réalisé à quel point cette formation de quelques jours peut être exigeante.  Je les avais en effet invité à feuilleter quelques travaux d’étudiants de Montréal pour que ça leur serve de modèle du travail à réaliser ici. Alors que je précisais quelques consignes avant la pause du matin, j’ai eu droit à un mini-concert de protestations. Surpris, j’en ai fait part à Martin Yelkouni, le directeur du département de l’environnement, surtout qu’on m’a dit qu’il y avait un autre travail à remettre jeudi. Martin a sourit, m’expliquant que certains étudiants étaient en effet en retard de quelques semaines dans le dépôt de leur projet de mémoire et qu’il leur avait donnés un ultimatum! C’est la dernière session de leur «master» et l’évaluation finale approche.

Nous avons donc poursuivi la formation sans anicroche. Je crois d’ailleurs que les étudiants apprécient ce cours si différent de ce dont ils ont l’habitude. C’est exigeant, mais stimulant. La possibilité de travailler sur du concret, avec de véritables données, avec comme objectif de modifier des comportements les branche totalement!

À l’heure du lunch, j’ai d’ailleurs discuté avec Christian Mésenge, le directeur du département de la santé, de mon prochain passage à Alexandrie. Ma formation est en effet donnée tous les deux ans, depuis 2005, à l’automne. Je pourrais donc revenir pendant la semaine de lecture à l’Université de Montréal, en octobre prochain. À suivre.

Je savoure donc cette perspective en fumant tranquillement une chicha au Grand Café d’où je vous écris. J’ai pourtant vaguement entendu parler d’une tempête de neige d’environ 50 cm qui a frappé mon beau pays… c’est l’hiver! Je vais donc profiter, comme quelques amis me l’ont si aimablement suggéré, de la facilité de se déplacer en Égypte...


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