Arrivée au Caire... la première différence?
C'est après minuit!

Photo prise à la sauvette, en quittant l'aéroport en taxi.
Quand je suis arrivé à l'aéroport, le représentant de l'Université Senghor m'attendait, comme la dernière fois. Il avait sa petite affichette, avec le logo de l'institution d'Alexandrie, mais ce n'est même plus nécessaire, je le reconnais entre les dizaines d'Égyptiens qui viennent aussi attendre d'autres invités ou touristes. L'avion était d'ailleurs plein. Enfin, en classe économique. Du côté première classe et affaires, ça m'a semblé bien peu occupé quand j'y suis passé pour me rendre à la 40e rangée!

Bref, aussitôt arrivé, j'achète mon visa en quelques secondes, je prends quelques livres égyptiennes (L.E.) au guichet automatique, puis je passe les douanes en quelques minutes et je trouve mon gros bagage dès le premier tour de carrousel.  Plus vite qu'à Dorval (vous ne pensiez quand même pas que j'allais écrire l'autre nom qu'on nous a imposé de travers!) Ah! J'allais oublier. Mon monsieur de l'accueil me passe son sans-fil... c'est la Suzanne Zikry, la secrétaire du département de l'environnement qui voulait me demander, en français naturellement, si j'avais fait bon voyage.


Photo aussi prise du taxi, entre l'aéroport et l'hôtel.
On avait aussi réservé un chauffeur de taxi qui m'amène directement au Grand Hôtel, où je loge pour quatre jours. Rien de luxueux, mais ça ne coûte que 185 L.E. (environ 30 $) par nuit. Vous avez bien lu, ce n'est pas une erreur. Je viens de me relever pour aller voir la carte derrière la porte... Il faut ajouter 10 % de taxes, 12 % de service et 1 % pour la municipalité. Le petit déjeuner n'est pas compris (30 L.E. - 5 $). Le taxi m'a coûté 11,50 $, parce qu'il a dû payer le stationnement à l'aéroport!


Photo prise du balcon de ma chambre d'hôtel.
Comme vous pouvez le constater, ce n'est pas le per diem  qui va me ruiner. Je ne suis pas au Hilton, mais je suis au coeur du Caire et ça me va très bien. Sinon, c'est le bruit habituel, les conducteurs qui klaxonnent, les Égyptiens qui traversent n'importe où, du monde partout dans les rues, des hommes qui fument la chicha et qui discutent probablement de politique... car dans le hall de l'hôtel, ce n'est pas un match de foot qu'on diffuse, mais bien une émission sur la situation politique dans la région sur la chaîne arabe Al jazeera. Un Égyptien a tenté de m'expliquer, dans un anglais approximatif, que c'était une émission de cette chaîne.


En plus, j'ai le WiFi. Sans frais! Inclus dans le coût de la chambre... à moins que je n'aie pas bien compris et que je me retrouve avec un surplus de 2 L.E. par jour??


Je suis descendu un peu dans la rue, mais je me réserve une bonne partie de la journée demain pour voir, à la lumière du jour, les changements visibles? En tout cas, je n'ai pas encore croisé une seule photo de Moubarak. 


Ah oui, la différence qui me frappe le plus : depuis minuit, je n'entends plus un bruit dehors. Le couvre-feu est respecté... Comme c'est là, c'est moi qui ne le respecte pas en écrivant encore à cette heure de la nuit... Allez, je vais dormir un peu.

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