Publié le 17 mars 2011
Richard Leclerc a pu constater que les pyramides attirent beaucoup moins de visiteurs. Photo : Richard Leclerc |
Ariane Faribault La Voix de l'Est |
(Sutton) Richard Leclerc connaît bien l'Égypte. Le concepteur publicitaire de Sutton s'y est rendu plusieurs fois pour donner des cours en publicité sociétale et humanitaire à l'Université Senghor à Alexandrie. Il revient tout juste d'un autre séjour au Caire et à Alexandrie, et c'est un pays transformé qu'il a découvert.
Même en arrivant à Alexandrie, dont on avait bien peu de nouvelles ici, M. Leclerc a retrouvé cette même ambiance un peu festive. «Je me demandais comment ce serait là-bas, car Alexandrie est quand même un peu reconnue pour être un siège social des Frères musulmans, un groupe extrémiste, explique-t-il. Mais encore là, j'ai vu qu'une atmosphère de joie y régnait. La première chose que j'ai entendue en arrivant à mon hôtel, c'est une manifestation de joie et par la fenêtre, j'ai vu la foule qui marchait dans la rue.»
Le tourisme au ralenti
Par contre, la révolution a porté un dur coup au tourisme égyptien, et cela s'observe aisément sur le terrain, selon Richard Leclerc.
«Près des pyramides, j'ai vu l'envers de la médaille. J'y étais allé plusieurs fois, j'ai toujours été fasciné par les pyramides, mais cette fois, il n'y avait vraiment pas de tourisme. Il y a des Égyptiens qui profitent de l'accalmie pour visiter leur propre richesse, mais les gens d'ailleurs ont peur d'y aller. Je pense que c'est un peu pour ça que les gens veulent maintenant se faire prendre en photo. Ils veulent envoyer un message de venir chez eux. Le tourisme est quand même la deuxième source d'entrée d'argent au pays.»
La suite dans l'édition de jeudi 17 mars 2011
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