Professeur associé pour l'Université Senghor,
Richard Leclerc emballé par le vent de démocratie qui souffle sur l'Égypte

Richard Leclerc, professeur associé pour l'Université Senghor à Alexandrie, a grandement apprécié son dernier périple en Égypte.
Richard Leclerc, professeur associé pour 
l'Université Senghor à Alexandrie, a grandement 
apprécié son dernier périple en Égypte.
Photo : Courtoisie Richard Leclerc

 
Par Alain Bérubé
Journal Le Guide


Fasciné par l'Égypte, le publiciste Richard Leclerc y donne à tous les deux ans des cours à l'Université Senghor, à Alexandrie. Le Suttonais se dit emballé par les changements de société qui transforment actuellement ce pays d'Afrique du nord-est.

Malgré l'incertitude qui entourait les soubresauts politiques à la suite du départ du président Hosni Moubarak, Richard Leclerc était bien décidé à se rendre à Alexandrie et à Le Caire, la capitale du pays.

«J'ai dû modifier quelque peu mon itinéraire, mais ce que j'entendais aux nouvelles m'a peu à peu rassuré. Et là-bas, je suis bien entouré. C'est d'ailleurs la sixième fois que je visite l'Égypte», mentionne celui qui agit comme professeur associé pour l'Université Senghor depuis 2005.

Spécialiste en publicité sociétale et humanitaire, M. Leclerc a bien sûr profité de son périple en terre égyptienne pour véritablement vivre la révolution démocratique qui s'écrit au quotidien.

«Ce sont les jeunes qui ont amené toute cette transformation. L'ambiance était à la fête et c'était beaucoup plus détendu. On pouvait même prendre des photos sans problème», commente-t-il.

Richard Leclerc ajoute cependant que les nuits étaient bien tranquilles.
«Les gens respectent le couvre-feu imposé par l'armée. C'était vraiment spécial de n'entendre soudainement que le silence dans les rues, alors c'est habituellement très bruyant», souligne-t-il.


L'Égypte, qui a tout de même été fortement affectée au plan touristique par la crise politique, demeure pour le publiciste une grande source d'émerveillement.

«Lors de mon premier voyage, en 1982, j'étais déjà très intéressé par l'histoire du monde. C'était donc primordial pour moi de découvrir ce coin du monde, qui est le berceau de la civilisation», opine-t-il.

Après avoir mis le focus sur la santé dans ses cours précédents, c'est cette fois-ci l'environnement qui était à l'ordre du jour. M. Leclerc a fait un parallèle entre la publicité sociétale et la déforestation.

«Les élèves étaient fort réceptifs face à ce thème. Mais comme ce ne sont pas des Égyptiens de souche, ils se sentaient moins concernés par les bouleversements sociaux en cours. Certains étaient même mal à l'aise. Mais ça s'est tout de même très bien déroulé», conclut celui qui pourrait se rendre de nouveau en Égypte cet automne.

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