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Pêcheurs dans la baie d'Alexandrie |
Je suis à l'Université Senghor pour une cinquième fois depuis 2005. Les trois premières fois pour des formations au département de la santé, une fois pour participer à un colloque sur les maladies mentales et, cette fois, une formation pour le département de l'environnement. Une petite université sympa qui regroupe des étudiants de la francophonie, en provenance majoritairement des pays de l'Afrique de l'Ouest. Ils sont ici pour réaliser un «master» en deux ans et ce sont les profs qui font la rotation. Il y a aussi deux autres départements : administration-gestion et culture.
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Concept développé ici, en 2005 (voir sur publiciterre.org) |
sensibiliser certaines populations. Je me rappelle d'un scénario où une actrice déguisée en mère affligée se précipitait sur un faux
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Médicaments de la rue, Ouagadougou, 2008 (voir sur publiciterre.org) |
Cette fois, on traite donc d'environnement et le sujet de l'heure, pour cinq équipes sur sept, est la question de la déforestation. Je connaissais bien le principe de la désertification, mais que faire quand on s'oppose à une question de survie? Il y a naturellement les grands exploitants qui sont tolérés parce qu'ils créent de l'emploi, mais il y a aussi ces mères qui marchent parfois des kilomètres pour couper les derniers arbres qui les protègent, simplement pour cuire les repas.
Alors, comment fait-on pour convaincre des entreprises qui ont «acheté» le gouvernement de couper moins de bois (tiens, ça ressemble à ce qu'il se passe parfois chez nous) ou des mères de se priver de feu pour les taches quotidiennes? C'est le genre de problèmes que nous aborderons cette semaine.
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Guérite de stationnement - peinture fraîche. |
Merçi Richard,
RépondreSupprimercomme toujours tes commentaires sont très enrechissants et pertinents.
Prendre ce temps préçieux pour mieux nous faire comprendre ce pays et ses habitants.
Bon repos à demain.Doriane
Tout un beau défi dans ce contexte si différent de chez-nous. Ça doit te plaire cette obligation d'inover! Au plaisir de te suivre encore chaque jour,
RépondreSupprimerMerci à vous deux. Ce sont en effet de beaux défis, que les étudiants de Senghor relèvent d'ailleurs avec brio! C'est très stimulant!
RépondreSupprimerBonjour Richard,
RépondreSupprimerC'est très intéressant ce que tu racontes. On se sent un peu en Égypte. Bonne continuation de voyage.
je souris vert
Jean Binette,
Prof, Afrique de l'Ouest ne signifie pas Afrique Centrale.....C'est deux régions à part....Et à Senghor, la majorité c'est les deux!
RépondreSupprimerJe m'excuse... je ferai attention à l'avenir
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