Enseigner en Égypte malgré la crise

«Je vais essayer de faire mon Tintin reporter.... (photo Véronique Tremblay)
«Je vais essayer de faire mon Tintin reporter. Et si j'ai peur,
je vais l'écrire», indique Richard Leclerc, qui s'est envolé en
Égypte hier soir. Photo Véronique Tremblay
Ariane FaribaultAriane Faribault
 La Voix de l'Est
(Sutton) Depuis 2005, le concepteur publicitaire Richard Leclerc se rend tous les deux ans en Égypte, afin de donner un cours en publicité sociétale et humanitaire à l'Université Senghor à Alexandrie. Et ce n'est pas une crise politique, aussi importante soit-elle, qui va l'empêcher de se rendre là-bas pour enseigner. Au contraire, il fera un passage de quelques jours en plein coeur du Caire, pour constater les effets de la révolution.

Malgré les recommandations du gouvernement, qui demande aux Canadiens de ne pas se rendre en Égypte à moins que ce ne soit absolument nécessaire, le Suttonnais s'est envolé hier soir pour ce pays du nord de l'Afrique. Et c'est sans véritable inquiétude qu'il posera le pied en sol égyptien.


«Il y a bien des gens qui me disent: t'as pas peur d'aller là?, mais moi, je ne m'en vais pas en terrain inconnu, a-t-il confié à La Voix de l'Est à la veille de son départ. C'est la sixième fois que je pars en Égypte. Si c'était la première fois, ce serait peut-être différent. En plus, je suis très bien encadré. Quelqu'un m'accueille à l'aéroport, même si je ne me rends pas directement à Alexandrie, et je pars avec lui. Et depuis que Moubarak est parti, la situation ne me semble pas si mal que ça. Je ne m'inquiète pas vraiment.»


Richard Leclerc a tout de même modifié un peu son itinéraire de voyage. «Je devais aller dans la région du Sinaï pour faire du trekking, mais il y a des rumeurs qui disent que Moubarak s'est réfugié là-bas, alors je n'irai pas pour ne pas prendre de chances. J'aurai bien une occasion de me reprendre et d'y retourner.»


M. Leclerc a tout de même cru à un certain moment qu'il ne pourrait pas prendre l'avion comme prévu pour aller donner son cours.

(Texte intégral dans La Voix de l'Est  du lundi 28 février - propos recueillis la veille de mon départ, au Musée de Sutton, entre la répétition et le spectacle de Star d'un soir à salle Alec & Gérard Pelletier.

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