Troisième journée de cours

Aujourd'hui, une aide inestimable. Amzaouir Ben Ali Oiou, un étudiant comérien en administration, est venu répondre aux questions des étudiants de mon cours, qui doivent réaliser une campagne pour la lutte au VIH/Sida aux Comores. Amzaouir, qui est également président de l'association des étudiants de l'Université Senghor, s'est prêté au jeu pendant un peu plus d'une heure!

Pour le reste, une journée sans Internet à l'université. Le travail des étudiants avance bien. J'ai quitté plus tôt, pour venir bosser à l'hôtel, avec l'Internet. Je me suis tout de même promené dans les rues autour. Puis je me suis posé cette question : il me semble que ce que je vois en vitrine ne correspond pas à ce que je vois dans la réalité. Les vêtements, par exemple, que ce soit pour femmes ou pour hommes... eh bien je ne les vois pas sur les gens d'ici! C'est comme si les vitrines constituaient un monde parallèle. Ce qui m'étonne surtout, ce sont les magasins de lingerie fine. On voit des mannequins avec des déshabillés transparents. Et des femmes portant la burka sur les trottoirs. Il y en a au moins trois boutiques sur le chemin de l'hôtel à l'université. Est-ce que ce sont ces parures qu'elles portent sous leur armure?

Il pleut encore. Ce n'est pas grave, je n'ai pas vraiment le temps de me promener. Il y a quand même eu, dans les accalmies, quelques manifestations dans la rue ce soir. Christian Mésenge m'a dit, ce midi à l'heure du lunch, que ça allait brasser un peu plus ce vendredi. Je ne serai déjà plus là... je serai déjà dans l'avion pour Amsterdam, où je passera deux nuits. Faudrait d'ailleurs que je pense à réserver un hôtel. Je communique avec mon fils Julien. Il m'avait parlé d'un hôtel installé dans une ancienne prison... 

C'est aussi aujourd'hui à Montréal qu'on lançait la campagne J'aime le documentaire que j'ai réalisée au cours des dernières semaines. Plus de détails en cliquant ici.

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