Dernière journée de cours... déjà. Plein d'idées!

Voilà, une nouvelle formation terminée. Treize présentations aujourd'hui, 54 étudiants motivés, qui ont grande soif d'apprendre ont proposé le fruit de leur travail des quatre derniers jours. C'est fou comme en si peu de temps, on peut arriver à de tels résultats! Beaucoup d'idées, mais beaucoup de rires aussi. Surtout quand certains étudiants décident de nous «jouer» en direct leur scénario de marketing de rue ou leur message de crieurs et de radio communautaires. Cela fait toujours bonne impression!

2 commentaires:

  1. Congratulations! Courage et bonne chance pour la suite. J'espère vous retrouver un jour au Burkina Faso pour le marketing social!

    RépondreSupprimer
  2. Hier était une superbe journée; c'était la journée internationale de la lutte contre le VIH SIDA. Alors, à l'université Senghor d'Alexandrie, quelques amis étudiants et moi-même avons saisi l'opportunité de mettre en pratique les enseignements sur le Marketing Social donné par Mr Leclerc la semaine dernière. A cet effet, nous avons élaboré une campagne pour le bureau des étudiants de l’université Senghor (BEUS) d’Alexandrie.
    L’élaboration de notre plan de marketing c'est très vite fait. En effet, dans la matinée de samedi dernier, je fus interpellé par le BEUS pour de proposer une activité pour le 1er Dec. C’est alors que j'ai très vite pensé à mon cour de marketing sociale. J’étais très excité à l'idée d'appliquer de nouvelles notions apprise. L'idée d'un sketch me traversa l'esprit alors je demandai quelques heures à la présidente du BEUS, le temps de rencontrer 2 ou trois camarades du département Santé afin qu'ils m'aident à élaborer mon plan.
    Deux heures plutard un camarade et moi étions dans les bureaux du BEUS pour leur exposé le fameux plan.
    La mission de ce plan était de sensibiliser les étudiants de l’université Senghor sur la prévention du VIH et de la stigmatisation.
    L'annonceur était bien évidement le BEUS.
    L'objectif marketing était une prévalence estudiantine du VIH de 99% d'ici un an.
    Le BEUS voulait que les étudiants pensent que le VIH n'a pas de visage et pour cela, ils doivent toujours éviter les comportements à risque.
    Notre slogan était "U-Senghor Sans SIDA".
    Nous avons choisi comme media un théâtre rue (ou plutôt un théâtre de réfectoire dans notre cas) environ 2 minutes. Mon camarade et moi devions être les acteurs.
    Le théâtre s’est passé un peu après midi, lors du repas au réfectoire. L’air en colère, Je me dirigeais précipitamment vers mon camarade qui était en train de manger avec des amis (aucun de ces amis n’étaient dans la confidence du sketch). Je lui criais déçu entre lui demandant pourquoi il m’avait fait cela, pourquoi il m’a fait prendre des risques tout en sachant qu’il était infecte etc. En bref nous avons simulé un couple dans lequel la femme avait découvert la séropositivité de son partenaire le matin même, était en train d’en faire une scène. L’effet de surprise était total, si bien que certains étudiants ont voulu calmer la situation. Et alors, après quelques instants, un deuxième camarade venait révéler la supercherie et passer le message aux étudiants sur la prévention du VIH et de la stigmatisation ; ensuite s’en est suivi une série de questions réponses entre les étudiants sur le VIH.

    RépondreSupprimer