Quatrième journée de cours

Mon premier concept pour
Amnistie internationale en 1986.
Déjà la dernière journée d'enseignement. Comme le temps passe vite quand on est débordé! Ce matin, le cours porte sur les grandes causes humanitaires. Je leurs parle naturellement d'Amnistie internationale, cause pour laquelle je me dévoue depuis maintenant 25 ans... la moitié de la vie active d'Amnesty International, fondé à Londres en 1961. Vous pouvez d'ailleurs voir mes créations pour cet organisme sjur le blogue Amnistie 50 ans.


Dernier après-midi, également, de rencontres des douze équipes, avant les présentations de demain. Hier après-midi, j'ai eu l'idée d'en profiter pour faire participer ces étudiants du département Santé à une autre cause qui me tient à cœur : ADVIN (Association des victimes d'infections nosocomiales). Avec la complicité d'Alice Mounir, l'adjointe de Christian Mésenge, le directeur du département, j'organise donc dans mon bureau un événement (g)ouache. Elle me procure quatre tubes de gouache et le papier, Christian réquisitionne quatre grandes assiettes au responsable de la cafétéria de l'université et le tour est joué. À la fin de chacune des rencontres avec les équipes, je les invite tour à tour à mettre la main dans la gouache!

Christian Mésenge a aussi mis la main à la gouache.
Puis, pour ma dernière soirée à Alexandrie, Christian m'invite à manger chez lui. On se retrouve finalement cinq «boys» à table, avec Martin, directeur du département environnement qui m'avait invité en mars dernier, Christophe, directeur du département Culture et Michel, professeur associé au département Culture. Une rencontre bien sympa avec un mix multi-ethnique inédit : deux Africains (Martin et Toussaint), deux Français (Christian et Christophe) et votre représentant québécois. On a dévoré des victuailles transportées dans les bagages de mes collègues lors de leur dernier séjour à Paris. Des trucs qu'on ne trouve pas à Alexandrie. Puis on a parlé de la situation politique qui n'a pas évolué en Égypte depuis mars dernier.

Place Tahrir, jeudi 10 novembre... le calme avant la tempête?
En effet, lors de mon dernier passage à la Place Tahrir à ce moment, c'était l'allégresse, la joie d'avoir pu se débarrasser de Moubarak (revoir une des pages en mars dernier en cliquant ici). Puis l'armée a nommé son ancien ministre de la défense pour prendre en main les affaires du pays, en attendant les élections prévues à la fin de novembre 2011. D'un côté, les frères musulmans se positionnent, mais ça ne fait pas l'unanimité. Il est donc prévu, pour ce vendredi, des manifestations à la Place Tahrir. Comme je quitte pour Amsterdam à 1 h du matin, je ne verrai rien de ça. Et c'est mieux ainsi, comme m'ont dit mes collègues de l'université, certains ayant même décidé de partir en mission à l'étranger un jour plus tôt, pour éviter toute forme d'émeute. Ça va péter vendredi, prévoit-on autour de la table... À suivre.

C'est donc déjà le dernier article que j'écris d'Alexandrie puisque demain, après les présentations des étudiants, je serai déjà en route vers Le Caire, pour y prendre l'avion et passer deux jours dans la ville aux mille canaux!

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