Déjà deux jours de formation terminés...

Quand j'arrive à Alexandrie, c'est un feu roulant d'activités. J'ai finalement eu une seule journée pour faire découvrir la ville à Andréanne. D'abord, on se rend à la Bibliotheca Alexandrina, qui est malheureusement fermée le samedi. On en fait le tour, puis on traverse de l'autre côté de la corniche, côté Mer Méditerranée. On descend dans un petit café situé en bordure de la mer, à l'Est de la baie d'Alexandrie.


Puis, pris par la pluie, on se met à l'abri avant de retourner à l'hôtel prendre un parapluie. On se rend ensuite vers des ruines romaines, juste en face de l'appartement de Christian Mésenge, directeur du département Santé. J'ai appris par ailleurs qu'il ne pourra être présent cette semaine, retenu en France où il avait passé ses vacances des Fêtes. Le Soleil est de retour et on visite ce site, son théâtre à l'acoustique extraordinaire, son agora, sa Villa des Oiseaux, ainsi que le bain public... d'un peu plus loin car ce bâtiment n'est pas accessible.


On découvre de magnifiques céramiques, mais aussi plein d'artéfacts retrouvés par des plongeurs au fond de la baie. Le Phare d'Alexandrie, une des sept Merveilles de l'Antiquité et beaucoup d'autres monuments gisent, parfois enfouis sous des mètres de fonds marins suite à un tremblement de terre qui a eu raison de leur structure autour de 1303. Ce site est devenu un véritable paradis pour les plongeurs. Il a même été question d'y installer un musée sous-marin. Je crains que les finances actuelles de l'Égypte ne permettront pas d'amorcer un projet de si grande envergure.


On continue notre longue randonnée pour se rendre dans le vieux port où on peut visiter le fort Qaitbay, construit en 1480 sur l'île de Pharos, à l'emplacement même du célèbre phare. La lumière se fait de plus en plus dorée et j'en profite pour faire quelques images, huit ans après ma première visite. 


Sur le chemin du retour, on s'arrête au Grand Café, «mon» endroit préféré pour me détendre et me ressourcer chaque fois que je passe par cette ville fondée par Alexandre le Grand en 333 av. J.C. On y boit un thé et je me commande une chicha, pour fumer un mélange de tabac parfumé au cantaloup dans une pipe à eau. Un plaisir toujours renouvelé que je fais découvrir à Andréanne.

Puis, de retour à l'hôtel, c'est la préparation et la révision du cours que je donne dès le dimanche matin. Rencontre avec les 43 étudiants, présentation du plan de cours... et c'est parti pour une septième fois à l'Université Senghor. Un plaisir toujours renouvelé, car j'adore ces formations, même si les conditions sont parfois plus complexes : ici, pas de haute-vitesse, ce qui rend l'usage de l'Internet, tout particulièrement quand il s'agit de visionner des documents sur YouTube, assez difficile, voire impossible, malgré la clé que me prête un des responsables du groupe.


On profite de l'après-midi, alors que les participants doivent former des équipes et amorcer leur travail à présenter dès le jeudi, pour aller visiter la Bibliotheca Alexandrina, mais de l'intérieur cette fois. Très rapidement cependant, parce qu'elle ferme dès 16 h et qu'on y arrive à 15 h 20. Juste assez pour faire découvrir cette ambiance unique à Andréanne.

Nous voilà déjà à la fin de la deuxième journée de formation. Après la séance du matin, j'ai passé l'après-midi à rencontrer les membres des onze équipes qui ont choisi le sujet et amorcé la rédaction de leur plan de marketing social. Ça travaille fort... il ne reste déjà plus que deux jours avant les présentations. Ils connaissent donc, comme dans le merveilleux monde des communications, la pression parfois si stimulante. À suivre!

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