Dimanche 1er mars - Jumelage de deux groupes, administration et environnement

Le tout commence sur du déjà vu... debout dès 7h, petit déjeuner au buffet de l'hôtel, marche rapide d'une dizaine de minutes vers l'université, où je croise des visages connus que je salue. Arrivé en même temps que plusieurs étudiants, retrouvailles avec quelques étudiants du département santé rencontrés en janvier 2014,certains demandant des nouvelles d'Andréanne, qui m'avait alors accompagnée, puis accueilli au 6e étage par Danièle Bordereau  directrice du département administration, Québécoise vivant à Alexandrie depuis bientôt dix ans. Finalement, s'installer... avec les problèmes habituels de recherche du matériel ou de la connexion au réseau Wifi, pas toujours évident à trouver dans la classe, trop éloignée de la source!


C'est là que la routine s'arrête car cette fois, le nombre d'étudiants a doublé. La partie théorique du matin demeure assez semblable, mais il faut cette fois répondre aux attentes d'intérêts différents et l'aspect atelier diffère aussi : plutôt que de rencontrer les équipes une à une tous les après-midis, ce sera divisé - dimanche et mardi, environnement, lundi et mercredi, administration. L'enthousiasme est au rendez-vous car le cours était attendu... les étudiants du département santé avaient préparé le terrain, ainsi que Paulin Gohoungodji, du département culture, qui était venu faire un stage au Musée de Sutton l'été dernier, que j'étais très content de retrouver.

Groupe de Senghoriens interprétant une chanson
sur la francophonie après la présentation du recteur.
Une formation de 35 heures en cinq jours consécutifs, ça roule à un train d'enfer! Même les 90 minutes prévues pour le repas aujourd'hui sont limitées car le recteur de l'université, le professeur Albert Lourde, avait une annonce importante à faire aux Senghoriens : en ce Mois de la Francophonie, mars 2015, il voulait noter la performance des anciens étudiants de l'université qui, une fois de retour dans leur pays respectif, exerçait leur profession avec beaucoup de brio, certains étant même devenus des chercheurs renommés, des diplomates et même des ministres! À l'aube du 25e anniversaire de l'Université Senghor à l'automne 2015, il se disait très fier des étudiants, mais aussi du fait francophone, de plus en plus populaire à travers le monde. L'invitation a été lancée à Michaëlle Jean, nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, pour qu'elle puisse assister aux célébrations en novembre prochain à Alexandrie.

Après avoir rencontré les huit groupes du département environnement tout l'après-midi, en compagnie d'Émilie Pinard, nous sommes allés manger au Grand Café, cet endroit mythique dont je vous ai parlé chaque fois que je suis de passage à Alexandrie... finalement la journée se termine à nouveau par un retour à la routine, étant déjà entré pour préparer le cours du lendemain et vous écrire ce petit mot! 

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