2e séjour à Istanbul

Une pause bien méritée au Café Palatium,
après dix heures de vol et tout le reste.
Une deuxième expérience bien différente... en mars 2015, j'étais accompagné d'Émilie Pinard, étudiante en sciences politiques, qui voulait vivre une expérience de stage à l'Université Senghor à Alexandrie (lire les pages précédentes) où je me rendrai à la fin de la semaine. Nous avions alors commencé par l'Égypte pour finir ce voyage ici. 


Nouvelle photo de la Mosquée Bleue, prise de la
terrasse de l''hôtel Uyan, la nuit tombée.
Cette fois, je suis seul, Andréanne ne pouvant pas m'accompagner à cause du travail... et je passe d'abord deux jours à Istanbul pour continuer de découvrir cette ville, mais aussi préparer le cours qui commence dimanche tout en continuant de travailler à distance sur quelques projets... je ne chômerai pas ces prochains dix jours!


Il m'en a coûté 8 livres turques pour deux jetons,
un pour le métro, l'autre pour le tramway, l'équivalent
de 3,72 $ pour les deux! Au moins dix fois moins
cher qu'un taxi, mais j'ai dû marcher un peu moins
d'un kilomètre pour me rendre à l'hôtel. Ça va. 
En arrivant en fin d'après-midi et un peu plus aguerri, je n'ai pas pris un taxi, mais le métro et un tramway pour me rendre à l'hôtel Uyan, le même que la dernière fois. Comme c'est moins occupé en novembre, on m'a même offert une chambre d'une catégorie supérieure à celle que j'avais réservée, sans frais supplémentaire.
Je vous écris ces quelques mots en direct d'un restaurant voisin de l'hôtel, le café Palatium, où nous étions venus à deux reprises... les habitudes, que voulez-vous. J'ai naturellement dégusté un mets traditionnel cuit directement sur le feu dans un four de briques : agneau, tomates, ail, poivron vert, servi avec pain pita. Délicieux. Je termine le tout avec un baklava et un thé à la menthe.

Un bémol. En descendant la rue vers le café Palatium, j'ai croisé une famille syrienne, un couple avec une jeune fille, qui mendiait. Ça m'a brisé le cœur, surtout que je n'avais pas de monnaie, que du plastique. J'espère qu'on pourra faire un effort pour en accueillir plusieurs chez nous , au Québec, malgré les messages plutôt réservés que je lis ou que j'entends. À suivre.

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Le 6 octobre 1981, un mois après une vague d'arrestations en Égypte le président égyptien Anouar el-Sadate est assassiné et mes parents, en voyage d'agréments, ont été coincés. Les frontières avaient été fermées tout comme la France en ce moment. Nous avions bien hâte de les revoir à l'aéroport. Je vous trouve très courageux et la cause très noble. Tout passe par l'éducation des gens de tout acabit. Félicitation à vous et vos étudiants. Bon retour....

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