Jour 4 - Hyperactivité

En pleine action devant les directeurs, Christian Mésenge, Martin Yelkouni et Danièle Bordeleau et une soixantaine d'étudiants, sous l'œil attentif de Léopold Sédar Senghor, dans le cadre derrière moi.
Dernière journée de cours. Afin de donner le maximum de temps aux étudiants pour terminer leur travail à remettre jeudi, j'ai accéléré la cadence en matinée, présentant la théorie en moins de deux heures. Je savais également que la journée allait se terminer par une conférence que j'avais planifiée il y a quelques semaines déjà : La tolérance en milieu universitaire.


Le bloc de verre qui abrite l'Université Senghor.
J'avais en effet perçu à distance, par le biais d'un groupe facebook, que l'atmosphère était plutôt lourde présentement à l'université. J'ai donc préparé cette conférence que j'ai présentée en fin d'après-midi à une soixantaine d'étudiants, soit environ le quart des inscrits à cette petite institution. Plusieurs messages d'intolérance circulaient en effet sur le réseau social, créant une tension indésirable chez ces étudiants qui en sont à la dernière session de leur Master de deux ans. Espérons que cet apport sera utile.

J'ai terminé cette journée fort occupée par un repas chez Christan Mésenge, directeur du département Santé, en compagnie de deux autres directeurs de Senghor, Danièle Bordeleau, du département Administration et gestion, et Martin Yelkouni, du département Environnement. Nous avons parlé politique, de la situation explosive, particulièrement à Port Saïd où il y a eu plusieurs morts récemment. La valeur de la livre égyptienne est également à son plus bas, comme vous avez pu le constater par les bas prix de mes repas depuis mon arrivée. Ce soir encore, en revenant de manger de chez Christian et malgré l'heure tardive, j'ai pu acheter une veste de cuir dans un commerce régulier pour moins de 40 $!

À voir la quantité d'offres et le peu de demandes, les visiteurs étrangers étant très rares, on peut en effet se demander comment les marchands et les gens vivant de l'industrie du tourisme font actuellement pour survivre. 

3 commentaires:

  1. Terrible votre message! M. Richard!

    Ir. Emmanuel Mvula

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  2. J'essaie de transmettre un message positif pour la fin de ces deux années. Espérons que tous sortiront grandis de cette belle expérience à Senghor!

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